Paris (AFP) – Manuel Valls, attendu à l’Université d’été du PS à La Rochelle, après une semaine agitée, a « bien résisté » face aux frondeurs, faisant preuve de « détermination », voir de « panache » pour les éditorialistes de la presse nationale et régionale lundi.
« Veni, vidi, vici », résume Jean-Michel Servant dans le Midi Libre. « Même s’il a le triomphe modeste, Manuel Valls, combatif, sort grand vainqueur des Universités d’été du Parti socialiste », estime-t-il.
Sur le même thème, Pierre Frehel du Républicain Lorrain, lance : « Ave Valls! » Et de préciser : « il n’y a eu ni schisme, ni coup de théâtre. »
« Manuel Valls a dû user de toute son habileté pour finir son discours sous l’ovation hier à La Rochelle », souligne Matthieu Verrier, pour La Voix du Nord.
Le Premier ministre « a fait front, assumant les nominations de sa nouvelle équipe, les récentes décisions prises », salue Dominique Quinio dans La Croix. « Il faut reconnaître qu’il ne manque pas de panache », renchérit, Bruno Dive (Sud-Ouest) pour qui Manuel Valls « l’air de rien » est « en train de s’imposer comme le patron. »
Il « a fait preuve d’une belle détermination dans son discours de clôture que le chahut infantile des frondeurs n’a guère perturbé », note de son côté Jacques Camus pour La Montagne Centre France. Jean-Louis Hervois (Charente Libre) a vu lui, Manuel Valls : « plus ardent que jamais. »
Une détermination qui n’a pas échappé non plus à Paul-Henri du Limbert, du Figaro, pour qui : « il faut rendre hommage au Premier ministre d’avoir, non sans bravoure, affronté sa propre famille politique. »
Et pourtant, « le bûcher était prêt pour immoler le Premier ministre », rappelle Jean-Michel Helvig (La République des Pyrénées).
« Valls, habile et sincère, a fait du bon Valls », juge Michel Urvoy, dans Ouest France et « le psychodrame, trop annoncé, n’a pas eu lieu », ajoute-t-il.
Certes relève Laurent Bodin, de L’Alsace, mais pour lui et quelques autres éditorialistes : « Manuel Valls s’est offert une victoire à la Pyrrhus. » « Il rassure ses troupes mais n’éteint pas les huées des frondeurs », observe David Guévart (Le Courrier Picard).
« Même en cas de retour à la croissance, la fracture produite par l’éviction d’Arnaud Montebourg sera longue à réduire », prévient Laurent Joffrin de Libération.
« Attendu » Manuel Valls « a plutôt bien résisté aux assauts des frondeurs », reconnaît Patrice Chabanet du Journal de la Haute-Marne. Et l’éditorialiste de conclure : « pour autant, l’exécutif n’est pas au bout de ses peines. »
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Source : Gros plan – Google Actualités