Quinquagénaire épanouie, Sophie Davant est passée par des périodes plus difficiles. Un cap des 50 ans éprouvant qu’elle raconte dans un livre-confessions intitulé Ce que j’ai appris de moi. Journal d’une quinqua, aux éditions Albin Michel. Heureuse et visiblement amoureuse, l’animatrice de Toute une histoire se livre, honnête et franche. À l’occasion de la prochaine sortie de cet ouvrage, Sophie Davant a accepté d’accorder un entretien au magazine Gala.
« J’étais comme au bord d’une dépression »
C’est avec une étonnante sincérité que l’animatrice de Toute une histoire, qui a repris le flambeau du regretté Jean-Luc Delarue, admet au cours de ce livre-confessions qu’elle n’a pas échappé à la fameuse crise du milieu de vie. En septembre 2010, elle remplace Jean-Luc sur France 2, elle est alors plongée dans d’inextricables angoisses existentielles. « En apparence, tout semblait aller mieux dans ma vie, je devinais pourtant que ce mal-être grandissait », écrit-elle, comme le relataient nos confrères de Télé Star il y a quelques jours. Une crise qu’elle évoque à nouveau au cours de son interview avec Gala : « Je n’étais plus en phase ni avec mon mari ni avec mon boulot. Comme au bord d’une dépression. » Celle qui a perdu sa mère alors qu’elle n’avait que 20 ans sait que cette disparition a marqué sa vie à jamais. « Chez moi, tout ça était exacerbé par le fait que ma maman est décédée d’un cancer à 44 ans, c’était un âge symbolique à franchir, qui réactivait mon sentiment d’abandon », raconte-t-elle. Au sujet de la mort de sa mère, elle remarque : « Paradoxalement, malgré le chagrin dévastateur, j’ai éprouvé après sa mort une sorte de libération. »
Un sentiment d’abandon et un manque de confiance en elle qui lui ont toujours pesé. Mais aussi à son entourage, notamment à celui qui était alors son mari, Pierre Sled. Sophie Davant confie ressentir toujours le besoin qu’on lui fasse des compliments et sait que cela n’a pas été facile tous les jours pour son ex-époux, papa de ses enfants Nicolas (21 ans) et Valentine (18 ans). Aujourd’hui, elle est néanmoins fière et heureuse d’avoir réussi à créer une nouvelle forme d’amour avec ce dernier. « Nous ne renions rien de ce que nous avons construit ensemble. Notre relation est belle, presque fraternelle, et nous oeuvrons de concert pour le bien-être de nos enfants. C’est une autre forme d’amour. Notre lien est indestructible », confiait-elle récemment dans les colonnes de Gala.
« On s’est séparés avant de s’insupporter »
Elle revient sur cette rupture qui leur a permis de renaître mais qui n’a pas été facile à vivre pour sa fille Valentine. « En fait, on s’est séparés avant de s’insupporter, relate-t-elle. Sans aucune hostilité. On a pris le temps de se donner une deuxième chance. De dialoguer. Il en est ressorti qu’on avait besoin d’évoluer différemment. » Leur fille, Valentine, en a elle souffert, au point de perdre beaucoup de poids. Sophie Davant a alors vu s’effondrer les repères de sa fille. « J’ai analysé ça comme un besoin de contrôle absolu sur ses notes et sur son poids pour se raccrocher à quelque chose de tangible », note l’animatrice de 51 ans. Solaire et volontaire, la jeune fille de 18 ans est également hantée par un devoir d’excellence… comme sa mère.
Aujourd’hui, où en est celle qui affirme que le désir est toujours aussi intense après 50 ans, sentimentalement ? Elle confie être en couple, à demi-mots. À la question « Aujourd’hui, vous dites avoir envie d’une histoire sentimentale apaisée et épanouissante… », elle répond ainsi : « J’ai trouvé ! Je n’en dirais pas plus mais oui, j’ai trouvé quelqu’un qui me fait du bien. »
Chloé Breen
Ce que j’ai appris de moi. Journal d’une quinqua, de Sophie Davant, aux éditions Albin Michel.
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Source : Gros plan – Google Actualités