Souvenez-vous l’été 1984. Le 12 septembre, au St Mary’s Hospital de Londres, Lady Diana donnait la vie à son deuxième fils, magnifique… et roux ! Dès lors, les détracteurs monarchiques montent au créneau : et pourquoi n’est-il pas blond comme William ? Et où sont les grandes oreilles, marque de fabrique de Charles ? Mais enfin, qui est roux à la cour d’Angleterre (à part James Hewitt, officier de la Cavalerie britannique, soupçonné, justement, d’entretenir une relation avec la princesse) ?
Le doute planait depuis trente ans dans les tréfonds de Buckingham…Jusqu’à qu’une pièce de théâtre décide de déterrer l’abominable rumeur. Dans une scène de Truth, Lies, Diana, qui se jouera à partir du 9 janvier au Charing Cross Theatre de Londres, le personnage de James Hewitt affirme : « Diana et moi avons commencé à nous fréquenter 18 mois avant la naissance de Harry. Ce qui ne prouve pas que je suis le père, mais c’est une vérité qui dérange. » Des propos validés par le principal intéressé, et servis en masse depuis, par les tabloïds britanniques.
Jon Conway, l’auteur de la pièce polémique, veut faire le ménage parmi les vieux fantômes de la couronne d’Angleterre. La paternité douteuse du prince Harry et le possible assassinat de Diana en guest stars. Pour cela, il s’est basé uniquement sur des documents d’experts et ses propres entretiens des proches de Diana, James Hewitt compris. Il a accepté de nous parler, quelques jours avant la première.
« Il fallait quelqu’un pour honorer Diana »
Lefigaro.fr/madame. – Vous abordez les mystères autour de la mort de Diana et la paternité d’Harry. Pourquoi déterrer aujourd’hui ce passé douloureux pour les Anglais ?
Parce qu’il fallait quelqu’un pour honorer Diana, et pour cuisiner tous ceux qui n’ont pas dit la vérité, qui l’ont mise plus bas que terre. La question n’est pas : Diana a-t-elle été assassinée ? Mais : Devons-nous croire tout ce que l’Establishment nous dit ? À l’heure où même les secrets les mieux gardés voient le jour, regardez l’affaire Wikileaks, le voile sur le mystère Diana n’a jamais été levé. Et franchement, je ne pense pas que ce soit pour préserver sa mémoire, plutôt pour mieux protéger ceux qui l’ont calomniée…
Vous voulez dire que vous validez la théorie du complot selon laquelle Diana aurait été assassinée ?
Je me base uniquement sur mes recherches. Dont les résultats sont plutôt inquiétants. J’ai découvert par exemple que l’ambulance qui a pris en charge le princesse, dans la nuit du 31 août 1997, n’a jamais appelé l’hôpital pendant les dernières trente-sept minutes de sa vie. J’ai aussi eu confirmation que le système de caméras de surveillance ne fonctionnait bizarrement pas cette nuit-là, sur la route où a eu lieu l’accident. Et puis il y a le mystérieux suicide de James Andanson (le seul paparazzi propriétaire d’une Fiat Uno blanche, modèle suspecté d’avoir frôlé la voiture de Diana et Dodi Al Fayed le soir du crash, NDLR)… Vingt-sept coïncidences au total, qui n’ont pas alarmé les investigateurs.
Vous avez multiplié les entretiens avec James Hewitt, l’amant de Diana et le supposé père d’Harry, pendant deux ans. Dans quel but ?
Celui de trouver la vérité. Au cours de mes recherches, j’ai passé au crible 6000 pages de transcriptions d’enquête et de témoignages, et j’ai eu l’occasion d’interviewer des journalistes, des policiers, des membres du personnel de la Pitié Salpêtrière, Paul Burrell (le majordome de Diana, NDLR), Mohammed Fayed et James Hewitt, évidemment. J’ai alors réalisé que sa relation avec Diana avait commencé bien avant la naissance d’Harry. Dix-huit mois avant, précisément. Il me l’a confirmé lui-même. Personne aujourd’hui, ne peut nier cette information.
Depuis vendredi, tout le monde affirme que Charles n’est pas le père d’Harry… Et c’est quand même un peu de votre faute…
Je n’ai rien à me reprocher. James Hewitt n’a jamais affirmé être le père d’Harry, et je n’ai jamais dit de telles choses. Car je n’en sais rien. Le contenu de la pièce a été mal interprété, ce qui assez ironique, du fait que la susdite pièce traite justement de ce jeu malsain d’interprétations. Ce que je pense, en réalité, c’est que tout le monde en fait des tonnes sur la paternité d’Harry, pour mieux camoufler le vrai sujet de la pièce : la mort de Diana.
Sexe, mensonges et aristos
L’homicide de Diana
1998. Un an après la mort de la princesse, Mohammed al-Fayed clame que Diana Spencer et son amant Dodi ont été assassinés par les services secrets britanniques, commandités par la famille royale. Celle-ci « ne pouvait accepter qu’un musulman égyptien devienne le beau-père du futur roi d’Angleterre», affirme le milliardaire. Selon lui, le couple avait l’intention d’annoncer ses fiançailles le 1er septembre, et Diana était enceinte. Le MI6, qui avait mis le couple sur écoutes, en aurait informé la reine Elizabeth.
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La fugue de Charlene
2011. Quelques jours avant son mariage avec Albert de Monaco, L’Express annonce que Charlene se serait précipitamment rendue à l’aéroport de Nice pour embarquer sur un vol pour l’Afrique du Sud, son pays natal. Interceptée au dernier moment par la police de l’aéroport niçois, la future princesse aurait finalement renoncer à son départ, convaincue par Albert.
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Les abus d’Andrew
2011. Le Daily Mail affirme que le deuxième fils d’Elizabeth II s’est fréquemment rendu dans les naked pool parties (comprenez les soirées « bains de minuit ») organisées par son ami et, accessoirement, délinquant sexuel, Jeffrey Epstein, en 2001. La photo du duc d’York au bras d’une des jeunes « masseuses » (comme Epstein aime les appeler) enflamme la presse et désespère la reine.
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Le détournement de fonds de Cristina
2014. Alors que son frère, le roi Felipe VI vient d’être couronné, l’infante Cristina est rattrapée par une affaire de corruption. Après quatre ans d’enquête (et de mauvaise presse pour la monarchie espagnole), la sœur du roi est mise en examen pour fraude fiscale et blanchiment d’argent. Des faits qui impliqueraient d’abord son mari Iñaki Urdangarin (un ancien handballeur professionnel) et son association, l’institut Noos, qui aurait servi au détournement.
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Source : Gros plan – Google Actualités