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« Et “Charlie Hebdo” reparaît » dans les kiosques et les éditoriaux … – Le Monde

La « une » de « Charlie Hebdo » du 14 janvier. Une semaine après la fusillade qui a coûté la vie à douze de ses collaborateurs, le journal satirique Charlie Hebdo est toujours là, dans les kiosques, mercredi 14 janvier. Une présence digne de l’histoire de ce titre que saluent les éditorialistes français.

« Et Charlie Hebdo reparaît », annonce ainsi Dominique Quinio dans La Croix. « Il était impossible à l’équipe des “survivants” de céder à l’intimidation, de renoncer aux caricatures qui leur ont valu cette condamnation à mort, de trahir leurs amis », fait valoir la directrice du quotidien, en référence à la représentation du prophète Mahomet en « une » de l’hebdomadaire satirique.

Lire aussi (édition abonnés) le making of de ce numéro : Ils ont recommencé à rigoler, à se foutre du monde

« Il est hors de question de renoncer », note Philippe Marcacci de L’Est républicain. « Beaucoup attendaient une provocation, d’autres craignaient un recul. Rien de tout cela », explique Laurent Joffrin de Libération. Le chef religieux qui a valu au titre l’ire des islamistes « est au rendez-vous, mais dans un rôle positif, avec un soupçon de tendresse ». La couverture de ce numéro est, à ses yeux, « un modèle d’intelligence politique ». 

Dans les colonnes de L’Alsace, Raymond Couraud le juge « plus vivant que jamais ». « Un numéro écrit avec les larmes. Ils croyaient avoir tué Charlie, ils l’ont sorti de la tombe », estime son confrère des Dernières Nouvelles d’Alsace, Pascal Coquis. Et ce numéro « que l’on nous dit être “normal” s’apprête à entrer dans l’histoire », prévient Philippe Marcacci de L’Est républicain.

L’édition « post-attentat » de l’hebdomadaire satirique est en effet tiré à 3 millions d’exemplaires et publié dans une vingtaine de pays. Il vendait jusqu’à présent environ 60 000 numéros par semaine. Pour Jean-Claude Souléry, de La Dépêche du Midi, « c’est un pied de nez exceptionnel au fatalisme ambiant et à la fatalité cruelle qui s’est abattue sur toute une rédaction ».

« Qu’on aime ce journal ou qu’on le déteste, on doit se réjouir de le trouver en kiosques (…) Il faut apprécier de pouvoir encore rire de ses caricatures. Ou les dénoncer et s’en offusquer, avec les mêmes armes : de l’encre et une plume », argue David Guévart du Courrier picard.

Source Article from http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/01/14/et-charlie-hebdo-reparait-dans-les-kiosques-et-les-editoriaux-de-la-presse-francaise_4555593_3236.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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