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Pro D2. Tout savoir sur la première journée… – LaDépêche.fr


Les Albigeois ont payé leur inexpérience face à Agen./DDM E.C.

Les Albigeois ont payé leur inexpérience face à Agen./DDM E.C.







La maîtrise était agenaise à Albi

Les Albigeois le savaient bien, accueillir Agen pour lancer la saison à domicile serait tout sauf une sinécure. Les Lot-et-Garonnais, fraîchement relégués de Top 14 se présentaient dans le Tarn en grandissimes favoris et n’ont pas manqué leur premier rendez-vous officiel de la saison.

Devant 5 500 spectateurs, les protégés du triumvirat Blin-Prosper-Crenca n’ont jamais été géniaux mais ils ont su, bien mieux que les Albigeois, s’adapter aux conditions et à la physionomie du match. La force de l’expérience.

Le travail de sape a payé

Ainsi, au plus fort de la domination albigeoise, à l’entame de la deuxième mi-temps, les Agenais ont habilement modifié leur plan de jeu. Finie la démonstration de force stérile face à l’excellente défense albigeoise. Place à un jeu au pied subtil, varié et toujours opportun pour balader les défenseurs tarnais aux quatre coins du terrain.

Agen, tout en maîtrise, a tout simplement fait ce que les Albigeois n’ont pas su faire. Jean-Christophe Bacca, entraîneur des avants tarnais, résumait : «Il y a eu de très bonnes choses mais nous avons souffert d’un jeu au pied inadapté. L’expérience nous a manqué, une fois de plus.»

Pourtant, les Tarnais avaient des arguments à faire valoir. Très solides en défense, revenus à l’équilibre en mêlée fermée après dix minutes inaugurales difficiles, les Jaune et Noir ont pris le score par la botte de Mathieu Peluchon.

Mais après la pause, le travail de sape des puissants agenais, conjugué à l’excellente gestion du jeu par les pieds de Raphaël Lagarde et Mathieu Lamoulie finissait par payer.

Agen inscrivait deux essais par Lagarde et Felsman, pour prendre irrémédiablement le large et sceller le sort de la rencontre. Albi arrachait le point de bonus défensif à la dernière seconde par la botte de Samuel Marques.

Un point capital avant d’aller à La Rochelle. Agen poursuivra sa route contre Mont-de-Marsan à domicile.

Fiche

Albi 12 – Agen 17

MT : 3-0; arbitre : M. Dutreuilh (Pays de la Loire); 5 500 spectateurs

Vainqueurs : 2E Lagarde (52), Felsman (69); 2T (52, 69) et 1(63) Lagarde.

Vaincus : 4P Peluchon (32, 46, 66), Marques (80).

Evolution du score : 3-0/ 6-0, 6-7, 6-10, 9-10, 9-17, 12-17.Vainqueurs :

ALBI : Peluchon; Lacroix, Hecker (cap) (Kaiser 70), Bonnet, Todua; (o) Bouillon, (m) Chateauraynaud (Marques 60); Misse, Raynaud, Calas (Caillau 60); Damiani (André 70), J. Mondoulet; Gau (Hamadache 53), Ponnau (Djebablah 53), Dedieu (Tetrashvili 53).

AGEN: Lamoulie; Tagotago (Felsman 63), Roux, Pelesasa (cap) (Mazars 53), Paris ; (o) Lagarde, (m) Bales (Abadie 79) ; Giraud, Erbani (Tau mt), Vaquin; Valdes, Skeate (Demotte 53) ; Joly (Afatia 60), Narjissi (Fogarty 53), N’nomo (Telefoni 60).

Rempl. tempo. : Lagarde par Felsman (8-12)

La note :11/20; l’homme du match : Raphaël Lagarde (Agen)

Tarbes s’incline sur le fil

Quelle désillusion! Après un match épique, les Tarbais, dominateur dans les airs, mais aussi dans la possession du ballon, ne sont repartis qu’avec le point du bonus défensif alors qu’ils avaient le match en main après l’essai de Nemsadze venu en relais de Chevtchenko et une pénalité de Moeke.

Mais les Biterrois ne pouvaient en rester là. Dans les cinq dernières minutes, les Hélraultais campent dans les 22 m Tarbais. mais la défense bigourdane veille au grain. Alors que la fin du jeu approche, les joueurs de Pierre-Henry Broncan pensent avoir fait le plus difficile lorsque Moecke dégage enfin son camp au cinquante mètres.

Mais la prise de balle assurée par les biterrois et une série de plaquages manqués repoussent les Tarbais près de leur en-but. Et Baget, dans un dernier sursaut, donnera la victoire aux Méditerranéens. Un véritable coup du sort pour une formation pyrénéenne qui a déjà démontré beaucoup de cohésion, malgré de nombreux changements à l’intersaison.

La venue de Carcassonne, la semaine prochaine à Maurice-Trélut sera l’occasion, face à une formation étrillée à domicile par Lyon, de montrer au public tarbais ces belles dispositions.

Fiche

Béziers 20 – Tarbes 19

M-T: 12 à 9; arbitres :

Laurent Millote; 5927 spectateurs

Vainqueurs:1 E Baget (80); 5 P Malié (9, 17, 22, 40, 56)

Vaincus: 1 E Nemsadze (52), 1 T et 3 P Laharrague (13, 26, 35) et 1P Moeke (65)

Evolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 9-3, 9-6, 9-9, 12-9/12-16, 15-16, 15-19, 20-19

Béziers : Suchier; Gmir, Vakacegu, Veratau, Marais; (o) Malie, (m) Bisman; Carmignani, Baget, Ramoneda; Poux, R. Martin (cap); Sheklashvili, Pinto Ferrer, Moreira.

Remplaçants: Elvis; Bocca, Moore, Manoa, Camberabero, Max, Gerber, Aho.

Tarbes: Devchich; Delai, Poi, Veau, Lilo; (o) N. Laharrague, (m) B. Chevtchenko; Nemsadze, Chkhaidze, Collet; Domlailai (cap), Coetzer; Garvai, Grobler, Muzzio.

Remplaçants: Casals, Pointud, Bernard, Bézian, Iribaren, Manu, Moeke, Mirtskhulava.

Exclu. tempo.: Poï (56)

La note : 14/20; l’homme: Rémy MARTIN (Béziers)

Narbonne, le cœur et les jambes

Les Narbonnais s’étaient préparés en conséquence pour réussir leur entame de championnat malgré deux matches de préparation seulement. La détermination du capitaine, Sébastien Petit, qui a fait travailler la mêlée à ses coéquipiers toute la semaine a fait plaisir à tout un stade mais, malgré de belles intentions de jeu les «orange et noir» ont du attendre la demi heure pour concrétiser, Nakavadretia surgissant d’un maul (13-6). A la reprise Aurillac est totalement revenu dans la partie et l’on a cru Narbonne, en infériorité numérique, KO debout (16-23 à un quart d’heure de la fin), mais les Audois ont réagi dans le sillage des avants Malet et Beaux au four comme au moulin, et terminé en trombe, un dernier essai de Beaux privant les Aurillacois du bonus défensif.

Fiche

Narbonne 34 Aurillac 23

MT: 13-6; 4.500 spectateurs; arbitre: M Charabas (Côte basque-Landes)

Vainqueurs: 3 E Navakadretia ( 31), Latorre (66), Beaux (70); 2 T (31, 66) et 5 P (19, 35, 48, 64, 75) Ruiz.

Vaincus: 2 E pénalité (43) et Mc Phee (46); 2T et 3 P (3, 23, 54) Petitjean.

Evolution du score: 0-3, 3-3, 3-6, 10-6, 13-6/ 13-13, 13-20, 16-20, 16-23, 19-23,26-23, 31-23.

Narbonne: Poitrenaud (Latorre, 38); Hegarty (Poitrenaud, 38), Grammatico (Rattez, 5 ), Lima, Navrakadetia (o)Ruiz (m) Rouet (Valentine, 53); Postal (Herjean, 76), Malet, Beaux; Manchia (Aurignac, 53), Strauss; Zanon (Houkpatin, 68), Vuli (Deligny, 76), Petit (Fichten, 57). Exclu. tempo.: Postal (43, antijeu) et Rattez (60, plaquage dangereux). Renaud, 48); Gaston, Yobo, Kemp, Ratu (o) Petitjean (m) Boisset (Adriaanse, 47); Roussel, Maninoa, Maituku; Datunashvili (Hezard, 54), Maréchal; Natsarashvili (Tokutuu, 68), Catanzano (Brady, 44), Fournier (Takataï, 56) Exclu. tempo.: Roussel (64, antijeu)

La note du match: 13/20- L’homme du match : Charles Malet (Narbonne)

Colomiers méritait mieux

Il s’en est fallu d’un rien pour que Colomiers ne crée la sensation de cette première journée de Pro D2 : un manque de réalisme (et de réussite) au moment de concrétiser, une petite absence de lucidité dans le dernier quart d’heure. Rien, trois fois rien.

Car pour le reste, les Columérins ont fait honneur à leurs couleurs et à leurs convictions sur la pelouse dacquoise en multipliant les offensives dans le sillage d’une troisième ligne très joueuse et de trois-quarts saignants à l’image de Nicot, Maurino, Lagain, Batlle et bien sûr Bolakoro, sûrement le plus dangereux de tous.

Seulement voilà, malgré de nombreux franchissements, les Columérins ne surent pas conclure, parfois pour quelques centimètres, et restèrent à la portée de Dacquois sonnés qui profitèrent d’une avalanche de pénalités en leur faveur dans le dernier quart d’heure pour reprendre le score.

Ce qui aurait pu être un triomphe du jeu s’acheva en défaite. Mais une défaite qui appelle sans doute des victoires futures.

Fiche

Dax 18 – Colomiers 15

M-T: 6-9; arbitre M. Chalon (Limousin); 3 500 spectateurs

Vainqueurs : 5P Bourret (28, 52, 57, 65, 71) et 1DG Potgieter (2).

Vaincus : 5P Lafforgue (11, 30, 39), Skrela (55, 61).

Evolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 6-6, 6-9 /9-9, 9-12, 12-12, 12-15, 15, 18-15

Dax: Laousse-Azpiazu ; Bourret, Delport, Devade, Sills (Ben Letaief 65) ; (o) Potgieter, (m) Quiniou (Salle-Canne 46) ; Bert,August (Garcia 69), C. Ternisien (Soqeta 46) ; Dumont, Naude (cap.) ; Boyoud (Arias 48), 2. Maignien (Bethery 46), Hugues (Lafon 65).

Exclu. tempo. : Salle-Canne (60), Delport (70). Exclu. déf. : Dumont (48).

Colomiers: Lagain ; Bolakoro, Maurino (Culinat 56), Nicot, Batlle ; (o) Lafforgue (Skrela 54), (m) Inigo ; Berneau, Amosa (Baluc-Rittener 50), 6. Beco (cap.) (Martin 51); Koloofai (Cholley 69), Bortolaso (Vivalda 50) ; Brits (Delmas 61), Rioux, 1. Dubois.

Exclu. tempo. : Berneau (27). Exclu. déf: Dubois (48).

Note du match : 12/20; l’homme du match : Ilikena Bolakoro (Colomiers).

Carcassonne prend la marée

Beaucoup trop perméable, la défense carcassonnaise a encaissé 52 points hier sur son herbe, un stade Domec où il n’était pourtant pas si facile de s’imposer jusque-là. Certes les avants audois ont tenu la dragée haute à une mêlée lyonnaise qui n’est quand même pas la première venue, certes les attaquants ont tenté jusqu’au bout à mettre le feu au terrain pour sauver les apparences mais on avait un peu l’impression que chaque fois que Lyon enclenchait le turbo, l’histoire se terminait derrière les poteaux. Sept essais au total pour les visiteurs, et l’addition aurait pu être plus lourde encore sans quelques sauvetages invraisemblables ou quelques passes immanquables qui ont fini dans les chaussettes. Bref, Carcassonne a pris la marée lyonnaise en pleine figure après avoir résisté plutôt bien avant la pause. Le temps pour les trois quarts lyonnais de régler la mire et quelques coups de griffe plus tard les Rhodaniens étaient hors d’atteinte. Pour espérer faire mieux la prochaine fois le staff carcassonnais pourra justifier une préparation tronquée, deux «petits» matches amicaux seulement et l’arrivée très tardive de joueurs clés, comme Prétorius ou Tuilagi, qui n’ont eu que quelques entraînements pour trouver leurs marques et qui n’ont même pas participé à ces deux rencontres de préparation. Ce manque de cohésion défensif peut aussi trouver sa source dans l’important turn over de l’effectif à l’intersaison. 15 des 28 contrats professionnels du club ont été renouvelés. Quand Lyon est prêt et Carcassonne pas encore, ça prend vite des proportions impressionnantes sur le tableau d’affichage. Comme pour enfoncer le clou, c’est Sébastien Chabal, pourtant surveillé comme le lait sur le feu, qui a planté la première banderille, ouvert la première brèche et renvoyé Carcassonne à ses études.

Fiche

Carcassonne 38 – Lyon 52

MT:14-17, arbitre M. Mallet (Pays de Loire), 4 223 spectateurs

Vainqueurs : 7 E Chabal (18), Kavtidze (35), Romanet (44, 47), Ratuvou (66), Basson (69), Sukanaveita (78). 1 P (3) et 7 T Monro.

Vaincus : 4 E Brana (31) , Buto (63, 80), Tuilagi (73). 4 P (7, 26, 36, 55) et 2 t (65, 74) Pretorius, 1 T Bosch (80).

Evolution du score : 0-3, 3-3, 3-10, 6-10, 11-10, 11-17, 14-17/ 14-24, 14-31, 17-31, 24-31, 24-38, 24-45, 31-45, 31-52, 38-52.

Carcassonne : Villaret, Lazzarotto, Tatupu (Bancroft, 70), Buto, Brana, Pretorius (Bosch 74), Salobert (Seron 47), Teyssier, Koffi, Etien (Tuilagi, 55), Tisseau, Hikila (Roidot, 50) , Ben Bouhout (Kouider, 50), Acquier (Falip, 57), Chobet (Ursache, 50).

Lyon : Loursac, Romanet, Wakanivuga, Sukanaveita, Ratuvou, Munro, Januarie, Tuineau, Kolelishvi, Chabal (Vijoen, 59), Nallet, Njewel (Basson, 49), Roux, Bonrepaux (Fizpatrick, 49), Kavtidze (Fiard, 49).

Exclusions temporaires : Tisseau (52), Kolelishvi (58)

La note du match : 12/20, l’homme du match : Lachie Munro



Source Article from http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/01/1699569-pro-d2-tout-savoir-sur-la-premiere-journee.html
Source : Gros plan – Google Actualités

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